Pomme au pommeau et au beurre salé - Un Animal dans la Lune
Avec Un Animal dans la Lune, découvrez une recette qui incarne le terroir et la gourmandise. La douceur fondante de la pomme se pare des notes chaleureuses du pommeau et de la richesse du beurre salé, créant une confiture d’exception aux saveurs intensément réconfortantes.
Pourquoi adopter "Un Animal dans la Lune" ?
Un mélange inspiré du terroir
La pomme se sublime avec le pommeau, ce cidre noble aux arômes boisés, tandis que le beurre salé apporte une touche onctueuse et subtilement caramélisée.
Une préparation artisanale
Élaborée avec passion, cette recette met en valeur des ingrédients typiques et authentiques, pour une expérience gustative riche et unique.
Un plaisir irrésistible
Délicieuse sur des crêpes, une brioche tiède ou pour agrémenter un dessert à base de pommes, cette création promet de réchauffer les cœurs gourmands.
Une recette qui raconte une histoire
Un Animal dans la Lune, c’est une confiture qui célèbre le patrimoine culinaire avec élégance et gourmandise. Chaque cuillère est une invitation à savourer les saveurs d’antan, revisitées avec finesse.
Toutes les informations à savoir
Valeurs nutrinionnelles moyennes pour 100g de produit fini :
Energie en Kcal | 170,11 |
Eau | 56,69 |
Protéines | 0,21 |
Glucides | 40,98 |
dont sucres | 40,44 |
Lipides | 0,19 |
dont acides gras saturés | 0,05 |
Fibres | 0,06 |
Sodium en mg | 2,85 |
ou sel en mg | 7,12 |
EVENTUELLES TRACES DE FRUITS A COQUES.
Une alliance parfaite entre douceur et caractère, la Pomme au pommeau et au beurre salé d'Un Animal dans la Lune se déguste sur une tranche de pain de mie légèrement grillée ou en accompagnement d'une crêpe chaude. Le mariage subtil de la pomme, du pommeau et du beurre salé vous offre une expérience savoureuse à chaque cuillère.
3 ans.
1 mois après ouverture au réfrigérateur.
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Découvrez la fable
Un Animal dans la Lune
Pendant qu'un Philosophe assure
Que toujours par leurs sens les hommes sont dupés,
Un autre Philosophe jure
Qu'ils ne nous ont jamais trompés.
Tous les deux ont raison ; et la Philosophie
Dit vrai, quand elle dit que les sens tromperont
Tant que sur leur rapport les hommes jugeront ;
Mais aussi si l'on rectifie
L'image de l'objet sur son éloignement,
Sur le milieu qui l'environne,
Sur l'organe et sur l'instrument,
Les sens ne tromperont personne.
La nature ordonna ces choses sagement.
J'en dirai quelque jour les raisons amplement.
J'aperçois le soleil ; quelle en est la figure ?
Ici-bas ce grand corps n'a que trois pieds de tour :
Mais si je le voyais là-haut dans son séjour,
Que serait-ce à mes yeux que l'œil de la nature ?
Sa distance me fait juger de sa grandeur ;
Sur l'angle et les côtés ma main la détermine ;
L'ignorant le croit plat, j'épaissis sa rondeur ;
Je le rends immobile, et la terre chemine.
Bref je démens mes yeux en toute sa machine.
Ce sens ne me nuit point par son illusion.
Mon âme en toute occasion
Développe le vrai caché sous l'apparence.
Je ne suis point d'intelligence
Avecque mes regards peut-être un peu trop prompts,
Ni mon oreille lente à m'apporter les sons.
Quand l'eau courbe un bâton, ma raison le redresse :
La raison décide en maîtresse.
Mes yeux, moyennant ce secours,
Ne me trompent jamais, en me mentant toujours.
Si je crois leur rapport, erreur assez commune,
Une tête de femme est au corps de la lune.
Y peut-elle être ? Non. D'où vient donc cet objet ?
Quelques lieux inégaux font de loin cet effet.
La lune nulle part n'a sa surface unie :
Montueuse en des lieux, en d'autres aplanie,
L'ombre avec la lumière y peut tracer souvent
Un homme, un bœuf, un éléphant.
Naguère l'Angleterre y vit chose pareille.
La lunette placée, un animal nouveau
Parut dans cet astre si beau ;
Et chacun de crier merveille :
Il était arrivé là-haut un changement
Qui présageait sans doute un grand événement.
Savait-on si la guerre entre tant de puissances
N'en était point l'effet ? Le Monarque accourut :
Il favorise en Roi ces hautes connaissances.
Le Monstre dans la lune à son tour lui parut.
C'était une Souris cachée entre les verres :
Dans la lunette était la source de ces guerres.
On en rit. Peuple heureux, quand pourront les François
Se donner comme vous entiers à ces emplois ?
Mars nous fait recueillir d'amples moissons de gloire :
C'est à nos ennemis de craindre les combats,
A nous de les chercher, certains que la victoire,
Amante de Louis, suivra partout ses pas.
Ses lauriers nous rendront célèbres dans l'histoire.
Même les filles de Mémoire
Ne nous ont point quittés ; nous goûtons des plaisirs ;
La paix fait nos souhaits, et non pas nos soupirs.
Charles en sait jouir. Il saurait dans la guerre
Signaler sa valeur et mener l'Angleterre
A ces jeux qu'en repos elle voit aujourd'hui.
Cependant, s'il pouvait apaiser la querelle,
Que d'encens ! Est-il rien de plus digne de lui ?
La carrière d'Auguste a-t-elle été moins belle
Que les fameux exploits du premier des Césars ?
O peuple trop heureux, quand la paix viendra-t-elle
Nous rendre comme vous tout entiers aux beaux arts ?
Jean de La Fontaine.
Spécifications
Taille du pot | 240g, 350g |