Pêche jaune - Le Paysan du Danube
Avec Le Paysan du Danube, plongez au cœur de la simplicité et de l’authenticité, où la pêche jaune révèle toute sa richesse et son goût naturellement ensoleillé. Une recette généreuse, faite pour ceux qui aiment les saveurs franches et réconfortantes.
Pourquoi choisir "Le Paysan du Danube" ?
La pêche jaune dans sa plus belle expression
Juteuse, sucrée et intensément parfumée, elle incarne la gourmandise estivale par excellence.
Un savoir-faire artisanal
Préparée avec des fruits mûrs et sélectionnés avec soin, cette recette ne contient que des ingrédients simples et naturels, pour préserver l’authenticité du fruit.
Un plaisir à partager
Parfaite pour vos petits-déjeuners, goûters ou pour accompagner un dessert maison, cette confiture offre une douceur réconfortante à chaque cuillère.
Un hommage à la générosité de la nature
Le Paysan du Danube, c’est l’alliance de la simplicité et du bon goût. Une recette qui célèbre la pêche jaune dans toute sa splendeur, sans artifices, pour une pause gourmande et sincère.
Toutes les informations à savoir
Valeurs nutrinionnelles moyennes pour 100g de produit fini :
Energie en Kcal | 194,03 |
Eau | 57,73 |
Protéines | 0,41 |
Glucides | 47,94 |
dont sucres | 47,56 |
Lipides | 0,05 |
dont acides gras saturés | 0,01 |
Fibres | 1,21 |
Sodium en mg | 2,12 |
ou sel en mg | 5,30 |
EVENTUELLES TRACES DE FRUITS A COQUES.
Un goût juteux et sucré, la Pêche Jaune du Paysan de Danube se déguste sur une tranche de pain de campagne ou dans une verrine de fromage blanc pour un dessert léger. Sa douceur fruitée et son parfum ensoleillé apportent une touche de fraîcheur et de gourmandise à chaque cuillère.
3 ans.
1 mois après ouverture au réfrigérateur.
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Découvrez la fable
Le Paysan du Danube
Il ne faut point juger des gens sur l’apparence.
Le conseil en est bon ; mais il n’est pas nouveau :
Jadis l’erreur du Souriceau
Me servit à prouver le discours que j’avance.
J’ai pour le fonder à présent
Le bon Socrate, Ésope, et certain Paysan
Des rives du Danube, homme dont Marc Aurèle
Nous fait un portrait fort fidèle.
On connaît les premiers ; quant à l’autre, voici
Le personnage en raccourci.
Son menton nourrissait une barbe touffue,
Toute sa personne velue
Représentait un Ours, mais un Ours mal léché.
Sous un sourcil épais il avait l’œil caché,
Le regard de travers, nez tortu, grosse lèvre,
Portait sayon de poil de chèvre,
Et ceinture de joncs marins.
Cet homme ainsi bâti fut député des Villes
Que lave le Danube : il n’était point d’asiles,
Où l’avarice des Romains
Ne pénétrât alors, et ne portât les mains.
Le député vint donc, et fit cette harangue,
Romains, et vous Sénat assis pour m’écouter,
Je supplie avant tout les Dieux de m’assister :
Veuillent les immortels conducteurs de ma langue
Que je ne dise rien qui doive être repris.
Sans leur aide il ne peut entrer dans les esprits,
Que tout mal et toute injustice :
Faute d’y recourir on viole leurs lois.
Témoin nous que punit la romaine avarice :
Rome est par nos forfaits, plus que par ses exploits,
L’instrument de notre supplice.
Craignez Romains, craignez, que le Ciel quelque jour
Ne transporte chez vous les pleurs et la misère,
Et mettant en nos mains par un juste retour
Les armes dont se sert sa vengeance sévère,
Il ne vous fasse en sa colère
Nos esclaves à votre tour.
Et pourquoi sommes nous les vôtres ? Qu’on me die
En quoi vous valez mieux que cent peuples divers ?
Quel droit vous a rendus maîtres de l’Univers ?
Pourquoi venir troubler une innocente vie ?
Nous cultivions en paix d’heureux champs, et nos mains
Étaient propres aux arts, ainsi qu’au labourage :
Qu’avez-vous appris aux Germains ?
Ils ont l’adresse et le courage :
S’ils avaient eu l’avidité,
Comme vous, et la violence,
Peut-être en votre place ils auraient la puissance,
Et sauraient en user sans inhumanité.
Celle que vos Préteur ont sur nous exercée
N’entre qu’à peine en la pensée.
La majesté de vos Autels
Elle-même en est offensée :
Car sachez que les immortels
Ont les regards sur nous. Grâces à vos exemples ;
Ils n’ont devant les yeux que des objets d’horreur,
De mépris d’eux, et de leurs temples,
D’avarice qui va jusques à la fureur.
Rien ne suffit aux gens qui nous viennent de Rome ;
La terre, et le travail de l’homme
Font pour les assouvir des efforts superflus.
Retirez les ; on ne veut plus
Cultiver pour eux les campagnes ;
Nous quittons les Cités, nous fuyons aux montagnes
Nous laissons nos chères compagnes.
Nous ne conversons plus qu’avec des Ours affreux,
Découragés de mettre au jour des malheureux ;
Et de peupler pour Rome un pays qu’elle opprime.
Quant à nos enfants déjà nés
Nous souhaitons de voir leurs jours bientôt bornés :
Vos Préteurs au malheur nous font joindre le crime.
Retirez-les, ils ne nous apprendront
Que la mollesse, et que le vice.
Les Germains comme eux deviendront
Gens de rapine et d’avarice.
C’est tout ce que j’ai vu dans Rome à mon abord :
N’a-t-on point de présent à faire ?
Point de pourpre à donner ? c’est en vain qu’on espère
Quelque refuge aux lois : encor leur ministère
A-t-il mille longueurs. Ce discours, un peu fort
Doit commencer à vous déplaire.
Je finis. Punissez de mort
Une plainte un peu trop sincère.
À ces mots il se couche et chacun étonné
Admire le grand cœur, le bon sens, l’éloquence
Du sauvage ainsi prosterné.
On le créa Patrice ; et ce fut la vengeance,
Qu’on crut qu’un tel discours méritait. On choisit
D’autres Préteurs, et par écrit
Le Senat demanda ce qu’avait dit cet homme,
Pour servir de modèle aux parleurs à venir.
On ne sut pas longtemps à Rome
Cette éloquence entretenir.
Jean de La Fontaine.
Spécifications
Taille du pot | 240g, 350g |